Nombre total de pages vues

samedi 19 mars 2011

Trail Valendro Saint Christophe

13 MARS 2011

Arrivé à Meursault, les 25 km de la semaine dernière sont encore dans les pattes!
J'ai tout fait ce qu'il fallait pour ne pas récupérer: pas d'électrostimulation après la course, pas d'hydratation (rupture de St Yorre à la cave), peu de sommeil (une semaine à faire des allers retours à Paris avec le premier train et presque le dernier), pas de marche (j'étais en stage, mes seuls déplacements étaient pour rejoindre les toilettes, on nous a même amené des plateaux repas à midi pour qu'on puisse rester dans la salle)... bref, il a fallu attendre vendredi pour que mes « sensations » aux mollets disparaissent.
Égoïstement, je suis soulagé d'apprendre que Mame et Jean Christophe (l'organisateur du jour) ont aussi dégusté.

Alors, pour s'en remettre, je m'échauffe un peu, 50 m pour aller de la voiture à la tente de l'orga...et retour. Ça me fait tout bizarre!
C'est sûr que j'ai du retard sur l'échauffement de Vincent qui est venu de Dijon en vélo ce matin (50 km!).

Bon, il pleut! Veste de pluie ou pas veste de pluie? Mon dieu, que la vie est difficile! Bon, aller! Pas veste de pluie, pas d'appareil photo...mais casquette kikourou!

On tourne dans le sens des aiguilles d'une montre autour du mont Mélian

Le départ est en côte. Je me place dans le milieu du peloton pour essayer de ne pas partir trop vite. Mais le départ donné, je regrette déjà de ne pas dérouler comme je veux. Alors, je double. Déjà? (j'ai un petit tidgi assis sur mon épaule gauche qui me souffle: « tu pars trop vite! ») alors, je l'écoute. Surtout que j'ai une sensation bizarre dans le mollet gauche.

La première montée (1,5 km) sur le goudron avalée, on rejoint une piste que nous avions empruntée dans l'autre sens avec Mame le mois dernier lors de notre reco UTCO. Je retrouve mon tas de bois, moins joli sous la pluie que sous le soleil. 
Les premiers sont déjà hors de vue. La première aussi...et ça, en bon macho, j'aime moins!

Un peu plus de 2 km de passé, on tourne à gauche pour prendre le petit sentier de balcon, encore l'UTCO. Avec la pluie qui tombe depuis hier, on a plusieurs choix pour poser les pieds:
  • soit on glisse sur les pierres saillantes
  • soit on glisse dans la boue
  • soit on glisse dans les flaques d'eau
difficile d'avoir de la poussée et d'évoluer à une vitesse qui me satisfasse.
ça, c'est ce qu'on vous montrait lors de notre reco UTCO

Mais comment font ceux de devant? Enfin, loin devant, parce que juste devant et juste derrière, le rythme ressemble au mien.

3,5 km. On échappe à l'UTCO pour la première descente. J'essaye de ne pas couper trop le cerveau. Comme l'a rappelé Jean Christophe avant le départ, c'est le début de la saison, pas la peine de se faire une entorse. En plus, je sens que je ne suis pas dans un grand jour. Toujours cette sensation bizarre dans le mollet gauche et une impression de ne pas poser correctement le pied gauche.

5,5 km, après un bout de chemin blanc,une deuxième montée, de nouveau en single. La pente est forte, je marche pour la première fois. Mais pas longtemps, j'essaye aussi de travailler ma foulée en montée. Christian, un coureur de Plombières me double, je m'accroche, ignorant les allers retours de Gérald qui est venu travailler les côtes et accompagner son collègue... Sera t il sur le podium de la transmontagne dans 2 semaines?
Sur le plat, Christian et moi continuons notre « bagarre » seuls.

Deuxième descente, je m'accroche pour rester « dans la roue » de Christian, mais il me faut déconnecter le cerveau plusieurs fois...

Troisième montée, je prends un rythme très légèrement supérieur à Christian et j'arrive avant lui au sommet de la côte, heureusement qu'elle est longue. Je me bats sang et ongle pour rester devant. Cette trace est assez technique et glissante, mais ça passe.

En bas, un virage en épingle à cheveux permet de contrôler nos poursuivants. On a pas mal d'avance! Je reprends mon rythme de grimpée. Le chemin est large, on croise des marcheurs en pèlerine. J'ai bien fait de ne pas prendre ma veste de pluie: je suis incapable de dire s'il a plu ou si je suis mouillé.

Faux plat et troisième descente. Je reconnais l'endroit d'où nous sommes sortis du bois avec Mame lors de notre tentative de reco du coin... le tumulus gaulois est toujours intact. 
le tumulus

Je sais que je vais retrouver les vignes, puis un bout de route et j'en déduis qu'il faudra tourner à droite pour prendre ce GR que nous n'avons pas trouvé le mois dernier. Ça m'aide à ne pas me perdre.
On l'avait repéré avec Mame

Christian est derrière moi, il m'a vu tourner, tout va bien.
Je suis surpris de voir que le GR est très étroit, très pentu et très glissant.
On voit bien la trace de l'oppidum qui se dessine dans la forêt

Quatrième montée. Christian n'est pas loin, je force dans cette première partie pentue et je suis content de voir un bout de plat. Je m'arrache pour relancer et ne pas m'endormir. Il faut que j'arrive rapidement à la pente forte qui permet de regagner l'oppidum gaulois sur notre droite. Je vois la rubalise, je tourne, mais n'aperçois plus Christian. YES!

Devant moi, la corde placée par Jean-Christophe. La bien venue! Je m'agrippe. Arrivé au bout des 10 mètres de corde, il reste encore à monter. Le sol est gras, les racines sont glissantes, mais les spectatrices sont aimables. C'est sous les encouragements de Mamette que je gravis tant bien que mal les derniers mètres. Merci!
Le photographe s'est caché dans les buissons, mais je le vois assez tôt pour faire semblant de courir sur les photos.
http://www.jingoo.com/

Je débouche bientôt sur le chemin où nous avions cherché en vain cette entrée. Je me retourne: comment avons nous fait notre compte? L'entrée est pourtant visible. Mame devait encore me raconter sa vie! Quel bavard ce Mame! ;o)

Traversées de l'esplanade...sans me recueillir devant la statue de St Christophe, patron des voyageurs. Une petite descente technique permet de regagner la route. Il reste un peu plus d'un kilomètre de descente goudronnée à faire. Faut accélérer. Mais mon prédécesseur est si loin que je ne le voit plus. Mon poursuivant est lui aussi invisible. Je pense qu'il a claqué dans la côte. (plus tard, j'apprendrai qu'il a continué tout droit et s'est retrouvé dans les vignes, avant de faire demi tour pour retrouver la grosse montée).

Et c'est à 18 km/h que je fini cette course. Enfin, là je ments un peu, parce que les derniers trente mètres sont en montée.

Jean Christophe m'attend avec le chrono, m'annonce mon temps...que j'oublie immédiatement. Je suis si pressé de tailler la bavette avec lui que j'oublie aussi d'arrêter mon chrono.... il me faudra deux jours pour connaître mon temps et ma place.

J'ai déjà fait pas mal de trails du challenge BEN organisé par Jean-Christophe. En général, les parcours sont intéressants, celui ci ne dénote pas. Merci Jean-Christophe.


jeudi 10 mars 2011

L'Aigle

Tout le monde s'est déjà sorti une épine: on presse des deux côtés et ça remonte au milieu.
La géomorphologie dijonnaise, c'est pareil. Coincé entre deux fosses d'effondrement, le seuil bourguignon se dresse pour séparer la plaine de la Saône du bassin parisien.
Ce calcaire, né dans une mer peu profonde où les dinosaures paressaient, se relève lentement pour permettre aux traileurs de s'éclater les WE. Les lignes de failles sont globalement orientées Nord-Sud. Donc, à chaque fois qu'on se dirige Est-Ouest, on gravit une pente raide, et à chaque fois qu'on est Nord-Sud, on parcourt la faille, c'est une pente douce.

Le théatre du WE respectera cette disposition: au programme, 25 km et 600 de dénivelé dans les deux sens, puisque c'est une boucle. Et une belle, qui a la forme d'un aigle, qu'elle prestance. A Plombières, j'aurais pu éthymologiquement choisir une Palombe, mais un aigle, c'est plus la frime.


Nous allons parcourir cet aigle dans le sens des aiguilles d'un montre.
Si vous avez suivi mon explication du début, rien qu'en regardant le plan, vous pouvez imaginer que
  • de la queue jusqu'à l'aile gauche: le départ est en côte forte – allégée par une route en épingle, puis une descente forte, une nouvelle montée forte, une nouvelle descente forte
  • toute l'aile gauche sera en pentes douces ou plat
  • la tête idem, sauf les épaules et le sommet du crâne
  • l'aile droite idem, pentes douces ou plat
  • par contre, on imagine une pente forte au début de la queue, un milieu quasi plat et de nouveaux quelques raideurs en fin.
En vue 3D, ça donne ça
le kilomètrage

Avec tout ça, je ne vous ai toujours pas parlé de moi. Modeste, je vais retranscrire l'article paru dans le mondialement célèbre magazine de course: KiKouRoù
KKR: Bonjour fulgurex, et merci d'avoir accepté cet interview
fulgu: C'est toujours un plaisir
KKR: Pas trop tendu pour ce premier trail de l'année?
Fulgu: Non. Bien sûr, depuis octobre, je n'ai fait que du lent et du long, mais j'ai des fourmis dans les jambes. En plus, il fait un temps splendide. Ça fait bien longtemps qu'on subit le brouillard dijonnais, cette lumière nous fait revivre.
KKR: et le parcours, vous le connaissez?
Fulgu: au cours de ma longue carrière, j'ai fait plusieurs clubs et j'étais à Plombières dans les années 2000. A cette occasion, j'ai été plusieurs fois de l'autre côté de la barrière. L'organisation c'est bien aussi. Après, j'ai fait un break dans ma carrière sportive, j'ai mis un peu de côté les compétitions, mais que voulez vous, quand on aime, on y revient. L'an passé, je préparais mon exploit sur les Carbonis (Ndlr: battre tidgi sur le fil à domicile) et je m'étais contenté de suivre la course pour faire des photos des participants. C'est sympa aussi, mais ça m'avait donné envie de revenir avec un dossard.
KKR: un petit objectif de temps?
Fulgu: comme c'est le début de saison, mais que je me sens bien, je vais tenter de finir en 2h20
KKR: Merci fulgu, je crois qu'il est temps que vous vous échauffiez, je vois vos comparses Le Styx et Mame qui s'impatientent. Alors, nous vous souhaitons bonne chance et.... à tout à l'heure?
Le Styx est venu de Bretagne, et Mame, de moins loin

Mame et fulgu

Quelques minutes plus tard, le peloton s'élançe. Notre fulgu s'est placé sur l'avant et a retrouvé El Pepito, un autre coureur de son team.
Vue 3D du départ

Le départ en côte est rapide. Fulgu discute avec son ami Vincent qui est normallement en convallescence suite à une mauvaise chute de peloton sur le marathon de La Rochelle. Mais le Vincent en question court vite... pour les photos du départ nous avouera t il en apparté.
Vincent ne s'économise pas le genou
El Pepito est encore loin derrière (c'est celui qui fait le malin)

La première montée se fait à un train d'enfer. Au sommet, la ferme de la Pérouse. Située à 2,5 km du départ, 122 m sont déjà montés et les places sont faites. El Pepito et Fulgu sont dans un mouchoir de poche, ils passent respectivement 24 et 25 ème.
El Pepito, 24ème

Fulgu accélère pour photographier El Pepito, Vincent a coincé un peu dans la deuxième partie de la montée, il ne revient pas sur le plat.
El Pepito est tranquille, et ça se voit. Il a la grande forme et se permet de prendre l'appareil photo de fulgu, pour immortaliser l'instant. Il court en marche arrière à 15 km/h. AIE PEPITO!


Fin de la première descente, ça remonte fort immédiatement. El Pepito et fulgu cessent de discuter. Les choses sont sérieuses. Le jeune El Pepito prend de l'avance sur son ainé qui cherchera en vain à le rattraper toute la course.
Fulgu a l'air content d'être arrivé en haut sans marcher (encore 70m de D+), pourvu qu'il ne le paye pas plus tard.
Notre hélicoptère survole maintenant une longue combe en pente « douce » (presque 3 km pour 120m de D+). On entraperçoit fulgu qui ne faiblit pas. Personne ne le double, mais il peine à rattraper quelqu'un.
En haut de la côte, un peu de plat pour dérouler. Fulgu accélère et recolle. Puis, là, on sent qu'il aime: 4 km de single en balcon. Une ambiance plus sauvage, plus montagne, plus technique, plus oscillante: il s'extasie.
4 km d'extase du fulgu

Une combe
fulgu court plus vite que son hombre
15ème kilomètre, 1h15 de course. La route de Troyes est atteinte, les coureurs rebroussent chemin sur un sentier plat, mais glissant. Le givre vient de fondre et le sentier est gras. On voit que fulgu glisse beaucoup. Il court au bord du chemin, dans les branches pour privilégier ses appuis. Ça pousse fort, puisqu'on le chronomètre à plus de 14 sur certaines partie plates.
Puis, une grande descente assez forte. Il s'accroche à un « court tout doubs ». Pas bête, on sait que ces gens là on une bonne expérience de la dénivelé. Sa vitesse de descente est proche de la VMA, on le voit scruter son cardio. C'est impressionnant! Pourvu qu'il ne le paye pas.

une autre combe
Le bois des Pisseux est atteint. Comme son nom l'indique, de nombreuses sources jaillissent dans cette combe. Mais les faibles précipitations de ce dernier mois laisse un sol sec.

Fulgu court toujours, il regrignotte quelques places. Aïe! On le voit marcher en haut de la combe. Non! Fausse alerte! Il repart aussitôt à la poursuite de son « cours tout doubs ». C'est que le bougre suit un rythme rapide sur cette portion large et gravillonnée. Un peu trop élevée pour notre fulgu, on le sait mais lui, en a t il conscience? Pourvu qu'il tienne jusqu'au bout.
Les derniers concurrents du 12 km sont doublés.

De nouveau une descente forte. On voit le fulgu se détendre. Une très petit portion de route et ça remonte. Il a l'air de faiblir. Non, ça avance. Pourvu qu'il tienne jusqu'au bout.
De nouveau une descente. On entend son souffle de soulagement jusque dans l'hélicoptère de suivi.
Malheureusement, la descente est très (trop?) courte, on l'aperçoit en train de marcher sur une vingtaine de mètres dans cette partie de pente forte. Mais il repart. C'est bon signe. Pourvu qu'il tienne jusqu'au bout.
Ça redescent au milieu des cailloux. Il aime ça. Surtout qu'il y a du public. Arrivé en bas, le stand de tir. Il s'arrête! ?! Ah, non! C'est juste pour donner sa gourde d'eau à l'organisation qui secourt une dame tombée la tête en avant. Il repart. Pourvu que cet arrêt ne lui soit pas préjudiciable.Pourvu qu'il tienne jusqu'au bout.
La route finale est goudronnée. Il reste 500 m au virage quand il aperçoit sa Jupette au loin. Il accélère, mais ralenti d'un coup. Plus de doute, il ira au bout, mais sur cette portion où on l'attendait à plus de 15 km/h, il n'est qu'à 12,5.... et se fait doubler!
C'est la ligne d'arrivée.
2h05! Un quart d'heure d'avance

El Pepito frime, mais trop fatigué, il est obligé de se tenir à la barrière.
tentative de revanche à la Transmontagne

Nous retrouvons notre héros du jour.

KKR: alors fulgu, votre impression sur ce trail et sur votre réussite du jour?
Fulgu: je me sentais en forme, mais je doutais un peu de mes capacités du jour. Je pense que la petite scéance de côte avec mon copain Elcap m'a fait du bien. Je me suis dégagé les bronches et j'ai réactivé la vitesse. J'ai douté de tenir ma place pendant assez longtemps car ce trail est très roulant. Je m'y attendais, mais quand même. J'étais content de trouver ces 4 km de single. Ça j'aime! Si ça pouvait être comme ça tout le temps...avec un peu plus de dénivelé forte: les alternances course-marche me vont bien.
KKR: avez vous un plan d'entrainement à divulguer à nos lecteurs?
Fulgu: malheureusement non, je ne suis pas très sérieux de ce point de vue là. Je fais beaucoup de choses au feeling, mais j'essaye de ne pas choisir mes courses au hasard. Par exemple là, j'ai forcé sur 25, la semaine prochaine, je vais sur Beaune pour un « petit » 15 km. J'ai failli faire les 40 km des Cabornis, mais je ne peux pas, finalement, ça tombe bien. Sinon, côté entrainement, je me déplace en vélo. Grosso modo, mes déplacements représentent le double de ma distance de course. Depuis quelques temps, je mouline. Fini les gros développement, je préfère aller un poil moins vite, mais ne pas forcer. Cela me décontracte les muscles et m'oblige à avoir une fréquence de rotation plus importante. Je me demande si ça ne paye pas sur la course à pied...
KKR: quelques regrets sur ta gestion de course?
Fulgu: oui, surtout le poids embarqué. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai rempli ma gourde complétement. 1 kilo d'eau pour démarrer ma course, alors que je sais que je bois très peu, surtout avec ce froid. J'ai attendu la moitié du parcours pour réaliser et vidanger le trop plein.
KKR: c'est tout?
Fulgu: non, il y a aussi l'appareil photo. J'ai pris beaucoup de photos floues, et souvent, je n'ai pas pris le temps de m'arrêter pour photographier.... Je courais après le chrono, ça demande quelques contre-parties.
KKR: On t'a vu ralentir dans les 500 derniers mètres de faux plat descendant et goudronné, cela nous a surpris.
Fulgu: oui, j'ai tout donné et géré ma course au maximum. Mais quand j'ai vu ma Jupette au loin, j'ai voulu accélérer pour finir main dans la main avec elle. Mauvaise idée, je me suis déclenché une crampe à chaque mollet...
KKR: merci, et bonne chance pour la suite
fulgu: merci à vous
Nicolas et Jupette étaient sur le 12


Arrivé à la maison, c'est le moment des analyses de course:
ce camembert montre l'effort accompli:
pas de doute, j'ai vraiment fait mon maximum.
Tiens? je me suis reposer? ça doit être le temps que mon coeur monte en régime après le coup de feu
La vitesse et la dénivelé ont varié beaucoup plus que la fréquence cardiaque: bonne gestion
seulement 8 battements d'écart entre la fréquence moyenne et la fréquence maxi
(en épurant les dysfonctionnement du début)

Ce qui est drôle, c'est de comparer ce premier trail de l'année avec son symétrique, le dernier de 2010: le trail du bouton d'or (une dénivelé un peu plus forte, mais un parours un peu plus court).

Le premier met 3 minutes de plus (+3,0%), j'en mets 4,5 (+3,7%), ça se tient, et je reste 26 ème. Et mon effort cardiaque est comparable.
date
Course
Distance
D+
D-
Rang
Résultat
1er
D istance
Corrigée
vitesse corrigée
moyenne cardio
31/10/10
bouton d'or
23,47
692
692
26/157
02:01:04
01:37:32
29,01
14,38
91.2%
06/03/11
la Pérouse
24,7
610
610
26/182
02:05:23
01:40:19
29,58
14,20
91.8%

Cotation Rodio:
Rodio n'a pas pu me coter cette course car il n'a pas assez de données sur les premiers.
Mais si je me base sur la distance corrigée (avec la dénivelé) et que je ramène au pro rata sur la valeur du semi, cela donne:
distance corrigée = 29,58
Temps= 125 minutes
temps semi = 125/29,58*21,1= 89 min

Or, le 1200 est à 87 minutes sur le semi, ce qui fait un petit 1200 sur semi. Je m'auto-estime donc avoir fait un 1200 sur ces semis... ma valeur reconnue sur 10 km.

C'est cool!