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mardi 30 novembre 2010

Recette pour s’améliorer en trail de nuit dans la neige.


Préparation : 1 jour
Cuisson : 1 heure

Prendre un chien de bonne taille qui aime la neige. Par exemple, un labrador de 30 kg.
Penser à le laver la veille pour supprimer toutes ces odeurs de camouflage (assez nauséabondes).

Pour éviter qu’il ne se resalisse, l’attacher à un harnais relié par une longe à votre ceinture. Puis partir, de nuit, dans une combe boueuse et neigeuse.
Privilégier le développement durable en laissant toute lampe à la maison.

Le labrador, tout fou, vous tracte aisément, vous pouvez profiter de la vitesse pendant cet échauffement.

Je vous conseille de laisser mijoter un peu, sur plusieurs kilomètres en alternant trot et galop.

Lorsque vous sentez la préparation à point (sans S, c’est le permis qui est à points avec un S), donc, quand vous sentez la préparation à point, laisser le chien choisir son allure.

Prendre alors une  bonne descente et essayer de suivre le chien.
De nuit, dans le gras, en descente, avec des pierres, si vous arrivez en bas vivant, c’est que la recette est réussie.

PS : je sens que ça va m’être utile ce WE !

mercredi 24 novembre 2010

LYONSAINTELYON késako les kikourous?

Il y a quelques années, je me sentais seul à aimer courir longtemps. Puis j'ai rencontré Philippe. Un autre fou. Ensemble, nous avons fait pas mal de « plus que marathon » en off, dans les bois, sans savoir que cela s'appelait trail.

Puis un jour d'octobre 2008, Philippe me lance « et si on faisait l'UTMB en 2010? »
?!? ce truc de méga fou? ...Pourquoi pas? Et comment cela se passe? 
Il m'explique les sélections par les points recueillis sur d'autres courses. Alors, tout va très vite: nous sommes fin octobre, il reste des places sur la Saintélyon qui pourra nous offrir le premier sésame pour mon inscription à la CCC 2009. Mais surtout, c'est la première d'une grande série de courses pour me préparer à l'UTMB 2010. Alors aujourd'hui, même si elle ne fut pas complète, l'épreuve est passée. Un retour sur la Saintélyon permet de boucler ma première révolution: celle qui m'a fait passer de 'coureur des bois' à 'trailer', et de rien à kikoureur. ;)
Seulement, voilà, on ne peut pas tellement dire que ma Saintélyon 2008 m'ait complètement enthousiasmé. Trop de monde! Mon meilleur souvenir? L'AAB qui précède et tous les kikous rencontrés. Donc, pour réellement boucler et marquer ma progression tout en me faisant plaisir, je me lance un défi. Cette année, ce sera l'aller -retour. Je m'était enjoué à la lecture du CR d'Arthurbaldur l'an passé. Cette année, je fais partie de l'équipe, ainsi qu'un autre copain, Tidgi et quelques autres que je ne coannais pas encore. Nous devrions être une dizaine (pour l'instant?).
Philippe se concentre sur sa prépa au marathon de Paris, après avoir bouclé Gueugnon tout dernièrement.





La SaintéLyon: Un parcours mythique de Saint-Etienne à Lyon via les crêtes des Monts du Lyonnais :

  • 68 km,
  • 50% de chemins pour 50% de bitume,
  • 1300 m de dénivelé positif pour 1700m de dénivelé négatif,
  • Point culminant à 850m d'altitude,
  • 5 ravitaillements dont 3 points relais.
  • 9 points de chronométrage 

La LyonSaintéLyon: 136 km
  • 136 km,
  • 50% de chemins pour 50% de bitume,
  • 3000m de dénivelé positif pour 3000m de dénivelé négatif


le principe
  • partir de l'arrivée (stade Gerland) le samedi matin à 9 heures
  • aller à St Etienne à pied en prenant le chemin de la course en sens inverse.
  • arriver au départ le samedi soir (vers 19h)
  • participer à l'AAB kikourou (et surement rater l'AG)
  • prendre le départ officiel de la course à minuit

l'avantage est double:
  • avoir un coté zen certain au retour vis à vis des autres coureurs qui doublent
  • avoir la possibilité de profiter des services de rappatriments en cas d'échec

le pronostic:
faire l'aller retour en 24H, reviens à etre à 9h à Gerland le dimanche matin. Ce sera certainement difficile, mais moins de 9h30 semble (sur le papier) à ma portée. D'autant que Tidgi et Arthurbaldur pourraient être dans le même créneau. On va se soutenir (même si je sprinterai à la fin pour claquer les 2 lyonnais...)

dimanche 21 novembre 2010

Semi de la vente des vins à Beaune


Ces derniers temps, Jupette n'a pas exagéré sur l'entrainement...il est presque nul.
Il y a bien eu les 8km du trail de la Madone la semaine dernière, mais les tours de lacs de la semaine n'ont pas été nombreux ces 2 derniers mois.
Mais le semi de Beaune est un rendez vous incontournable (2009  , 2008  ...), alors j'arrive à la persuader qu'on y aille, sans objectif de temps, juste pour faire une sortie longue.

Et c'est parti! Objectif donc: plus de 2h10, je dirais bien 2h20, mais je ne veux surtout pas mettre de pression sur le chrono, donc, on s'en moque.

On arrive à se garer très près de la salle, presque dedans...



On va prendre le dossard de Jupette et se changer au chaud. 

La météo n'est pas terrible. Heureusement, il ne pleut pas comme l'an passé. On nous annonce du sec, mais quelques gouttes tombent de ci de là. Le départ se fera donc en veste imperméable.

Les 2 km entre la salle et le départ permettent de s'échauffer. 

On regarde partir le 10 km et c'est notre tour d'attendre le départ donné par Fabrice Lucchini. 

Une petite photo souvenir du 'sas' de départ nous permet de faire connaissance avec un coureur normand (courir à Mathieu), qui, bien sûr, nous vante tous les mérites de son beau pays. Et bien sur, il nous parle du trail de la roche d'oëtre....je frime, je lui dis que je le connais  et que, même, j'ai fait Ecouves

il nous prend gentiment en photo. 

Et c'est le départ. 
Il y a beaucoup de monde, alors, on marche longtemps, même après le passage du tapis électronique.

Je force Jupette à rester calme et à supporter tous ces gens qui nous doublent.
Quand on atteint les vignes, le ruban de coureurs est déjà bien étalé.

On avance en bloquant l'allure autour de 10 km/h; C'est un peu rapide, mais j'ai du mal à calmer ma Jupette.

Km 70! déjà? Ah! Non, je me trompe de quinzaine, ça, ce sera à Saint Etienne. 

Le sol est mouillé, mais il ne pleut toujours pas.

On est doublé par deux filles déguisées en grappe de raisin, normal qu'elles aient plus de jus que nous à ce moment de la course.

Le ravito de Meursault, à l'entrée du château est bien achalandé. Et le service est impeccable.



Km 10, presque moitié de fait, mais on attaque la cote de Meursault qui marque les esprits et les mollets.

Le haut de la côte nous conduit à Volnay...sous la pluie maintenant, la veste est obligatoire.


Une belle descente pour récupérer et de nouveau, une cote à Volnay. 3h35, on passe devant l'église.



Une petite traversée de Pommard, avant une nouvelle côte. Au 15ème, elle commence à bien se faire sentir. 

Mais la pire vient au 17ème. Un vrai mur. Court, mais qui cisaille les jambes avant la longue descente qui explose les mollets.
On double un petit jeune qui boite bas. Je lui donne un cachet de minéraux et lui prédit un retour rapide à la « normale ».

On arrive au 18eme km. Jupette est fatiguée, le rythme diminue, mais toujours pas de crampe. C'est bon signe, il ne reste plus que du plat.

Au 19eme km, on double une belle blonde... 

je suis obligé de rendre la politesse à François  et lui photographie le popotin.


Laissant nos terribles gaulois sympathiser avec les forces de l'ordre, nous filons vers l'arrivée tout e proche.

Le jeune boiteux que, tel Jésus, j'ai remis sur pied, a l'outrecuidance de nous doubler et finir de quelques dizaines de secondes devant nous.

Et voilà: 2:25:00 temps officiel, sans crampe! Objectif atteint.


Ramassage de la bouteille tant attendue et on file à la voiture chercher des affaires seches pour se changer;

retour dans la salle, au chaud;

En cherchant un endroit discret, on passe devant le stand d'Alésia trail. Je refuse le papier que Jupette vient déjà de prendre et annonce que j'ai participé à la première édition en septembre. Réponse du bénévole: je sais je t'ai vu! Comment ça? Il me répond que je suis même en photo sur le flyer

kikimavu?

Je suis interloqué... il continue: et tu étais aussi au trail des forts...il m'y a vu en photo à coté d'un copain à lui...
Il m'explique enfin qu'on était ensemble au même club de ski. Ah? Et il rajoute même mon prénom! Et maintenant, j'ai la honte de ma vie. Impossible de me rappeler ce Yannick. Il avait plus de cheveux avant, mais quand même, je me sens bête... Il faudra que je fouille dans mes photos.


Un petit verre de récupération et hop! Direction Dijon pour promener le toutou.

mardi 2 novembre 2010

Trail du Bouton d'Or - Ahuy 21 - 23 km 760 m


Après une semaine clémente, il a beaucoup plu toute la journée de samedi, le terrain sera gras assurément. Mais peu importe, je suis en manque de trail: presqu'un mois de passé depuis Grézieu le Marché. Je prépare mes affaires le samedi soir...enfin mentalement, du fond de mon lit car demain, une heure de rab grâce au changement d'heure. Les radios s'entendent pour nous faire croire que nous dormirons tous une heure de plus. Elles essaient de nous endormir!Je dormirai ce que je dormirai, ni plus ni moins! Je n'aime pas dormir; cette vie qui m'échappe... je profiterai donc de cette heure supplémentaire pour lire kikourou et me préparer tranquillement. Ma liste d'affaires inscrite dans le cerveau, je sombre dans les bras de Morphée. (je compte sur vous pour ne pas vendre la mèche à Jupette).

Dimanche matin, le soleil semble brillere derrière ce voile léger de brouillard. Ça va rapidment se lever. Je prends quand même la veste de pluie dans le sac, mais je suis sùr qu'elle y restera. Par contre, les guêtres sont indispensables...les guêtres! M***e! Les guêtres! Malgré mon quart d'heure de recherche, je dois m'avouer vaincu. (je retrouverai le sac plastique qui les cachait en rageant mes affaires au retour). Tant pis, j'aurai peut être du gras dans les chaussettes.
Je change le lacet usé de ma chaussure et je file vers Ahuy avec 10 bonnes minutes de retard sur mon planning.

Mais j'arrive au départ avec une bonne demi heure d'avance. Largement plus qu'il ne m'en faut pour me préparer. L'organisation est au poil: on vous gare, il y a beaucoup de bénévoles pour les inscriptions...et seulement 10€ la course!

Je cherche mes copains, salue à droite et à gauche, mais toujours pas de kikou.

Tidgi aurait il joué petits bras? Et Mame? Quand à ma Jupette, elle se remet difficilement de son entorse, aussi lui ai je conseillé de courir sur le goudron autour du lac plutôt que de venir tenter le diable dans la boue et les cailloux.

Mais j'aperçois d'un coup mes 2 kikous. Tidgi se prépare pour la semaine prochaine, il compte faire une sortie longue, donc, on ne courra pas ensemble cette fois ci. Attendons le mois prochain à Lyon, on aura bien le temps de parler.
Suite à mon expérience Doloise, je vais essayer de ne pas partir à fond. Le meilleur moyen est de ne pas être en première ligne. 

Je reste un peu en retrait au coup de pistolet. Mais au bout de 100 m, ça descend, je craque, je suis gêné. En fait, je me rends compte que je n'aime pas voir à l'avance où je vais poser mes pieds, alors je double.

300 m de passer et on commence une lente montée en bordure de champ, sur une route agricole.

Au premier kilomètre, je vois déjà les premiers en tout petit, mais quand je me retourne, je vois beaucoup de monde...

On rentre dans le bois, mais on est toujours sur du gros chemin.

Deuxième kilomètre: ah! Enfin du sentier, et qui descend. Entre le gras de la boue et le glissant des rochers, mieux vaut viser les cailloux... Du coup, je descend modérément, je tiens trop à mes chevilles. Les descentes me serviront à la récup, c'est décidé. On remonte un peu pour redescendre de plus belle. Certains endroit vont être très chaud pour les moins aguerris. J'en entends qui pestent.

Le sol est gras, et il doit y avoir une grande différence entre la distance GPS et un accéléromètre qui doit aussi mesurer la distance de glissade arrière...

On est dans le fond de combe, encore plus gras qu'ailleurs. Pas la peine d'essayer d'éviter de se salir, alors, tout schuss dedans!.

Je redouble celui qui vient de me passer. Quelques centaines de mètres plus loin, c'est son tour. Vers le 5ème kilomètre, nous débouchons sur une partie goudronnée. J'entame la conversation. Il a peur d'être parti trop vite. Je lui dis que la place est bonne, si on teint le rythme, c'est dans la poche.

Par ce beau temps, je regrette de n'avoir pas pris l'appareil photo.

L'accroche sur le goudron me permet de relancer un peu et je distance mon compagnon, direction Vincent que je vois devant moi.
Nous rentrons de nouveau dans le bois. Pas trop tot, déjà plus d'un kilomètre sur cette route. On retrouve le gras, qui glisse ou qui colle. De temps en temps, je m'appuie sur une racine et j'ai l'impression d'être catapulté en avant, tellement l'accroche est bonne.


Kilomètre 7, j'ai rejoins Vincent. On parle un peu (de son genou qu'il s'est abimé au futsal). Vincent, c'est celui qui m'a permis de passer en dessous d'1h30 sur un semi à Nuits l'an passé.

Il est meilleur que moi, mais, comme la semaine passée il a fait un marathon et que la semaine précédente aussi.. j'ai mes chances, surtout dans cette descente technique du 10ème kilomètre. Il me laisse passer et je file.


On remonte une loooongue combe qui fini à Darois. Je l'ai déjà prise en VTT, il me semble...
Au loin, deux coureurs, dont un en fluo. Je les prends en point de mire et je les remonte petit à petit. Je me sens bien, bientôt deux places de gagnées, ils doivent être partis trop vite. Héhé!
Ça y est! C'est dans la poche! Je les double!
Ils n'ont pas de dossard! Des joggers! Je me suis fait avoir. Heureusement que je n'ai pas suivi leur rythme....

ça monte plus rude et j'entraperçois quelqu'un devant. Un autre jogger? Non! Il a l'air pressé celui là.

Je le rattrape juste avant le ravitaillement.

On m'annonce le 13ème km. Je laisse mon concurrent se diriger vers le ravito et j'en profite pour le doubler. J'ai tout sur moi: à manger et une gourde que j'ai encore trop remplie.
Je crois que ça le vexe, il me rattrape très vite et vient se placer devant moi. Je n'aime pas ça, je l'ai déjà compris en début de course. Cette route forestière est large, je passe sur le coté droit, lui aussi. GRRR! Je repasse à gauche. Mais comme on rejoint quelqu'un, il repasse aussi à gauche.
On court vite tous les deux, mais cette histoire commence à me plaire. J'accélère pour lui passer devant, ce sera mieux. Mais parti sur ma lancée et profitant de cette descente en faux plat, je cours à fond ces 2,5 km. Dans le fond de combe, j'ai creusé le trou avec mes poursuivants. J'essaye de tenir le rythme course à pied dans la montée. Les mollets chauffent. Je sais que ce n'est pas raisonnable et que je risque de le payer. Alors, je marche en remuant les bras. On sort du bois pour se retrouver sur la route qu'on a pris dans l'autre sens vers le km 5.

J'ai maintenant l'habitude d'avoir les cuisses bien gonflées en haut des côtes et je ne ralentis pas mon allure. Mais, je ne doublerai personne sur ce kilomètre descendant. Et ça remonte. Je vois d'où on est sorti du bois tout à l'heure, mais maintenant, on continue cette pente raide goudronnée, mais raide.
Je grignote l'écart avec le type devant moi.

Un peu plus loin, on sort du bois, toujours sur la route, toujours en pente.
Je laisse le gars devant reprendre la course à pied, je continue de marcher...et de le rattraper. Mais dès que je vois qu'il regagne du terrain, je repasse en mode course. Ça paye! Je le double presque immédiatement. Enfin, en 500m.

Avant Hauteville, on fait presque demi tour pour repartir vers la forêt. J'en profite pour chercher mes poursuivants de tout à l'heure. Perdus de vue. YES!
On quitte le goudron pour les chemins de terre. J'apprécie, je suis plus à mon aise. Et je redouble une nouvelle fois.

Pif, paf, km 20, on retombe sur une route. Un coucou à Adeline (notre assistante véto engagée sur le 10) et je relance. Ça sent la fin, les mollets tiennent.
Ça fait quand même plus de 4 km qu'on court sur du dur...quand tout à coup, on plonge dans une petite combe, et là: c'est l'extase du fulgu!
l'extase du fulgu

Un monotrace technique, entre les arbres et les ravinements du ruisseau (à sec) sur presque un kilomètre. La combe Ranfer, c'est d'enfer!


Mais toute bonne chose à une fin, il faut remonter à gauche.
Je sais la fin proche, alors j'essaye de courir tout le temps. Mais comme les mollets se mettent à me chatouiller, je marche un peu. Personne derrière, mais personne devant.

Je m'étais auto pronostiqué 2h10. Je sais que je ferai mieux, mais passer sous les 2 heures sera difficile.

En haut de la cote, une bénévole m'annonce un dernier kilomètre à plat. J'essaye d'accélérer, et je sens immédiatement les mollets qui rigolent. Je ralenti. Ça ne changera rien à ma place, et j'aurai mal pendant toute la semaine. Je préfère retourner courir tranquillement. Alors, je ralenti un peu l'allure. Je déroule, et j'entends les hauts parleurs qui haut-parlent.

Je passe la ligne en 2:01:04.

J'ai encore raté l'heure, mais j'ai quand même 9 minutes d'avance. Je suis content.

Je me dépêche d'aller me changer à la voiture. J'ai bien fait, à mon retour, les copains sont déjà là.

Tidgi, sortie longue et tranquille, arrive 5 minutes derrière moi. Heureusement qu'il n'a pas cherché le chrono, j'aurais eu des crampes...
Mame, un peu plus de 9 minutes... se rapproche dangereusement. Il va bientôt falloir que je surveille mes arrières!


Le tirage au sort des dossards a eu lieu pendant la course. Quelle organisation! Bon, ils se sont trompés d'un numéro, mais tant pis.

Un grand merci à tous les bénévoles qui étaient à chaque intersection du parcours. Je ne pense pas qu'on puisse se perdre sur ce trail.

Je le répète: vraiment un beau trail, bien organisé, et pas cher.

(un peu trop roulant à mon goût, mais on est en Côte d'Or, pas dans les Alpes. Pour cela, attendons fin juillet et d'autres aventures.)
et merci à Mame pour sa trace GPS