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dimanche 21 novembre 2010

Semi de la vente des vins à Beaune


Ces derniers temps, Jupette n'a pas exagéré sur l'entrainement...il est presque nul.
Il y a bien eu les 8km du trail de la Madone la semaine dernière, mais les tours de lacs de la semaine n'ont pas été nombreux ces 2 derniers mois.
Mais le semi de Beaune est un rendez vous incontournable (2009  , 2008  ...), alors j'arrive à la persuader qu'on y aille, sans objectif de temps, juste pour faire une sortie longue.

Et c'est parti! Objectif donc: plus de 2h10, je dirais bien 2h20, mais je ne veux surtout pas mettre de pression sur le chrono, donc, on s'en moque.

On arrive à se garer très près de la salle, presque dedans...



On va prendre le dossard de Jupette et se changer au chaud. 

La météo n'est pas terrible. Heureusement, il ne pleut pas comme l'an passé. On nous annonce du sec, mais quelques gouttes tombent de ci de là. Le départ se fera donc en veste imperméable.

Les 2 km entre la salle et le départ permettent de s'échauffer. 

On regarde partir le 10 km et c'est notre tour d'attendre le départ donné par Fabrice Lucchini. 

Une petite photo souvenir du 'sas' de départ nous permet de faire connaissance avec un coureur normand (courir à Mathieu), qui, bien sûr, nous vante tous les mérites de son beau pays. Et bien sur, il nous parle du trail de la roche d'oëtre....je frime, je lui dis que je le connais  et que, même, j'ai fait Ecouves

il nous prend gentiment en photo. 

Et c'est le départ. 
Il y a beaucoup de monde, alors, on marche longtemps, même après le passage du tapis électronique.

Je force Jupette à rester calme et à supporter tous ces gens qui nous doublent.
Quand on atteint les vignes, le ruban de coureurs est déjà bien étalé.

On avance en bloquant l'allure autour de 10 km/h; C'est un peu rapide, mais j'ai du mal à calmer ma Jupette.

Km 70! déjà? Ah! Non, je me trompe de quinzaine, ça, ce sera à Saint Etienne. 

Le sol est mouillé, mais il ne pleut toujours pas.

On est doublé par deux filles déguisées en grappe de raisin, normal qu'elles aient plus de jus que nous à ce moment de la course.

Le ravito de Meursault, à l'entrée du château est bien achalandé. Et le service est impeccable.



Km 10, presque moitié de fait, mais on attaque la cote de Meursault qui marque les esprits et les mollets.

Le haut de la côte nous conduit à Volnay...sous la pluie maintenant, la veste est obligatoire.


Une belle descente pour récupérer et de nouveau, une cote à Volnay. 3h35, on passe devant l'église.



Une petite traversée de Pommard, avant une nouvelle côte. Au 15ème, elle commence à bien se faire sentir. 

Mais la pire vient au 17ème. Un vrai mur. Court, mais qui cisaille les jambes avant la longue descente qui explose les mollets.
On double un petit jeune qui boite bas. Je lui donne un cachet de minéraux et lui prédit un retour rapide à la « normale ».

On arrive au 18eme km. Jupette est fatiguée, le rythme diminue, mais toujours pas de crampe. C'est bon signe, il ne reste plus que du plat.

Au 19eme km, on double une belle blonde... 

je suis obligé de rendre la politesse à François  et lui photographie le popotin.


Laissant nos terribles gaulois sympathiser avec les forces de l'ordre, nous filons vers l'arrivée tout e proche.

Le jeune boiteux que, tel Jésus, j'ai remis sur pied, a l'outrecuidance de nous doubler et finir de quelques dizaines de secondes devant nous.

Et voilà: 2:25:00 temps officiel, sans crampe! Objectif atteint.


Ramassage de la bouteille tant attendue et on file à la voiture chercher des affaires seches pour se changer;

retour dans la salle, au chaud;

En cherchant un endroit discret, on passe devant le stand d'Alésia trail. Je refuse le papier que Jupette vient déjà de prendre et annonce que j'ai participé à la première édition en septembre. Réponse du bénévole: je sais je t'ai vu! Comment ça? Il me répond que je suis même en photo sur le flyer

kikimavu?

Je suis interloqué... il continue: et tu étais aussi au trail des forts...il m'y a vu en photo à coté d'un copain à lui...
Il m'explique enfin qu'on était ensemble au même club de ski. Ah? Et il rajoute même mon prénom! Et maintenant, j'ai la honte de ma vie. Impossible de me rappeler ce Yannick. Il avait plus de cheveux avant, mais quand même, je me sens bête... Il faudra que je fouille dans mes photos.


Un petit verre de récupération et hop! Direction Dijon pour promener le toutou.

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